
Le projet
Ancrer l’égalité de genre dans le numérique
Le pourcentage de femmes parmi les étudiantes et les professionnelles dans le domaine du numérique plafonne en dessous de 20% et une majorité d’entre elles quittent ce secteur avant leurs 35 ans. Les outils algorithmiques, utilisés pour représenter le monde et prendre des décisions, se fondent sur des données où les femmes sont sous-représentées. Une majorité de femmes ont déjà été exposées à des violences en ligne. Ces constats, formulés lors des Assises “Vers une égalité de genre dans le numérique ?” en 2023, ont posé les bases du projet EGTN 2021–2025.
La suite du projet genre/numérique (2025 à 2028), soutenu par swissuniversities, prend la relève avec une ambition claire : agir concrètement pour faire du numérique un levier d’égalité !
Objectifs
Prenant le relais du premier projet, qui s’attachait à établir un diagnostic des inégalités de genre liées au numérique, à cartographier les écueils et les pistes de solutions, ainsi qu’à mettre en lien les forces engagées en Suisse romande dans l’exploration et la correction de ces inégalités, ce nouveau projet entend :
- Ancrer durablement la production et la transmission du savoir dans le domaine “genre et numérique” au sein des hautes écoles ;
- Consolider les liens de collaboration et la communauté émergente autour de cette thématique ;
- Actionner ce savoir et ces liens pour produire du changement concret dans la société.
Livrables
Pour ce faire, le projet veut développer :
- Une formation pilote “Genre et numérique” à destination des hautes écoles, pour ancrer durablement les savoirs et approches critiques dans l’enseignement supérieur ;
- Un lieu physique de soutien aux femmes et minorités de genre dans les formations et carrières numériques, en cours de développement à Moutier (BE), avec des pop-ups en Suisse romande ;
- Une boîte à outils pour les PME, visant à intégrer une approche sensible au genre dans leurs processus, leurs pratiques RH et leurs choix technologiques.
À cela s’ajoute la consolidation et l’agrandissement d’une communauté vivante autour des enjeux “genre et numérique”, nourrie par l’organisation de nouvelles éditions des Assises.